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 Une histoire commune - JeanClaude et Bernard

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JeanClaudeDuce
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JeanClaudeDuce


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MessageSujet: Une histoire commune - JeanClaude et Bernard   Une histoire commune - JeanClaude et Bernard EmptyMar 25 Oct - 15:51

" BLAAAM!!!! " le bruit résonnait dans sa tête. Ce genre de bruit que l'on entend quand tous nos os volent en éclats. La fin était là, il l'avait laissé pour mort, il ne semblait d'ailleurs plus vivant le solide paysan de Brâkmar la sombre, baignant dans son sang qui se mêlait à l'or du blé mûr.
Eux, se moquaient en rangeant leurs lames dans les fourreaux blancs: " Chatié, le faible démon! Celui là on ne le reverra pas!"
Le coup avait été rude, mortel, il ne l'avait pas vu venir. Avec sa faux, il n'avait pu se défendre contre ces anges du nord et leurs épées aussi brillantes qu'acérées.

Il prenait toujours des risques, le démon, en montant vers les frontières blanches du nord, il le savait. Mais les champs sont si beaux là-bas en cette saison et puis, les anges, il savait les éviter, enfin d'habitude.

Ce n'était pourtant pas la première fois qu'il était battu. Mais cette fois, ils étaient nombreux,et ils l'avaient attaqué en traître, alors qu'il était en train de faucher son champ, comme à son habitude, pour nourrir toute sa petite famille.

Sa petite famille, il ne la reverrait pas... il ne verrait jamais le petit dernier invoquer son premier bouftou, comme jamais plus il ne sentirait l'odeur des crêpes aux oeufs de tofu que Perlouz préparait lorsqu'il rentrait des champs.
Ses dernières forces lui échappaient sur ses dernières pensées.

Puis, ce fut le murmure, ce genre de voix qui vous pénètre et vous envoûte, qui vous tire de la mort contre votre gré et soudain, la brûlure, cette douleur profonde de la potion de phoenix qui se répand dans son corps et qu'il connaissait si bien pour être déjà mort plusieurs fois.

Et soudain, le spasme de vie, le retour à la lumière d'août. Le soleil lui brûlait les yeux. Alors le petit visage ce mit entre lui et les derniers rayons afin de lui faire un peu d'ombre. Il parvint à ouvrir ses grands yeux noirs pour distinguer un visage arrondi cerné de deux oreilles pointues et de petites antennes.

" Une fée... " laissa-t'il échapper avec son premier soupir. Il en avait entendu parler. On les avait dites disparues depuis le début de la guerre contre Bonta la blanche. Pourtant, elle était face à lui, ses ailes battant au rythme doux de la brise du soir. La voix se faisait apaisante maintenant.

Pendant que le démon retrouvait ses esprits la fée appliqua ses mains sur la plaie d'où le sang continuait de se déverser par petites saccades. Une aura jaunâtre entourai le petit être. La plaie se referma et l'entaille disparu presque aussi vite qu'elle n'était arrivée.

" Je me nomme Bernard  et je crois que tu survivras" lança la fée
" Je m'appelle Jean Claude, je te remercie de ton aide " répondit le démon qui n'avait pas la force de remercier autrement la petite fée qu'en lui adressant un sourire de gratitude.

" Je n'ai pas compris ce qu'il s'était réellement passé " continua -t'il, " je fauchais à l'autre bout de ce champ quand tout a coup j'ai été projeté ici, et puis cette douleur dans mon flanc... Sans ton aide j'aurais sûrement servi de nourriture à quelque kanigrou ou corbac de la région"

Il était vrai que la région grouillait d'une faune diversifiée et que l'animal laissé blessé auquel ressemblait le démon aurait attiré plus d'un charognard.

Jean-Claude commençait à se sentir mieux, le soin procuré par cet elfe avait été efficace et il ne ressentait plus qu'un léger mal dans son dos, certainement dû à son atterrissage peu gracieux à trente mètres de l'endroit où il travaillait.
Il ajouta " Un jour je les retrouverais et ils paieront cher le tribu de leur haine contre notre cité " avant d'inviter l'elfe à rejoindre sa demeure afin de le remercier en l'invitant à déjeuner.
Le soleil s'était endormi derrière les montagnes bordant la lande de sidimote lorsqu'ils arrivèrent tous les deux devant la petite demeure au toit de chaume du démon.

Jean-Claude l'invita à entrer, l'intérieur de la petite maison était simple mais accueillant. Un feu brûlait dans la cheminée à côté de laquelle une femme était assise en train de tricoter une layette, certainement pour l'enfant qui se dormait à point fermé, dans le berceau à côté, bercé par les crépitement du feu.
La femme se leva et accouru vers son mari en le voyant entrer, la chemise de lin couverte de sang frais. " Je vais bien ..." la rassura-t'il en posant son regard sur la petite fée qui se tenait derrière. Il ajouta "Oh Perlouz, j'ai cru jamais ne te revoir, Bernard m'a sauvé d'une mort certaine... encore ces anges et leur justice corrompue... il ne pense qu'à tuer du démon, mais nous, nous ne pouvons rien à notre condition, notre alignement nous vient de notre naissance". C'était pourtant vrai, jamais Jean-Claude n'avait fait de mal à un tofu, il n'était qu'un paysan-boulanger, très proche de la nature de par sa naissance.
Jean-Claude était un osamodas, une très ancienne tribu dont le pouvoir était l'invocation animale. Par concentration, les membres de cette tribu était capable d'invoquer toutes sortes de créatures, tofu, une sorte de poule agressive rencontrée dans la région, bouftous un cousin sauvage et mordant du mouton dont la plaie laissée par la morsure profonde a pour particularité de s'infecter, sangliers et prespics , ces sortent de porcs-épics aux aiguilles couvertes de venin paralysant.
Dans les légendes plus anciennes mêmes que Brâkmar, on parlait d'un osa ayant même invoqué un morceau de montagne avec des jambes et des bras et un dragon, enfin, c'est ce qu'on lui avait raconté étant petit pour l'endormir.
Perlouz s'inclina devant le petit être en le remerciant avant de le convier à rejoindre leur table pour le diner qui mijotait sur le vieux fourneau dans un coin de la pièce.
Bernard accepta l'invitation et s'assit sur un coussin pour arriver à la hauteur de la table de bois massif. La table était simplement mais joliment dressée, des petits fleurs des champs étaient déposées dans un vase de pierre au centre et les écuelles de bois étaient prêtes à accueillir un repas qui semblait déjà succulent tant les effluves mettaient tout le monde en appétit.
Le début du repas fut calme et sans un mot, tout le monde appréciant ce temps de vie qui rompait avec les frayeurs de la journée et la longue marche pour le retour à la maison. En effet la lande de sidimote était un passage hostile entre les deux villes rivales, il fallait emprunter ses chemins tortueux où l'on n'était jamais à l'abri d'une rencontre avec un loup ou un scorpion.
A la fin de son assiette , Perlouz qui n'avait cessé de fixer du regard l'elfe, tout en mangeant, lui avoua: " Votre venue n'est pas anodine Bernard, tout le monde pensait que les elfes étaient morts depuis le début de la guerre contre Bonta, votre présence ce soir m'enchante, j'ai aujourd'hui l'espoir de temps nouveaux, de paix entre anges et démons, quelle est votre mission? pourquoi êtes vous sorti de l'ombre? "
" Nous n'avions pas disparu " lui expliqua-t'il, " Nous nous sommes seulement cachés, le chef de notre clan ne voulait pas prendre part à cette guerre qui ne nous regardait pas ". " Nous avons toujours été un peuple de paix vivant dans les bois, nous n'avons guère la force des guerriers de la région, nous sommes avant tout un peuple de guérisseurs, d'alchimistes, herboristes ".
" Vous avez raison... je suis bien ici en mission, le chef de notre clan est tombé gravement malade, un mal le ronge doucement, ce mal lui vient des troubles amenés par la guerre. Vous savez que notre peuple, le clan eniripsa, est très sensibles aux bouleversements de l'équilibre qui règne entre Bonta la Blanche et Brâkmar la Sombre. Cet équilibre a été brisé et Brâkmar s'affaibli. Des hordes de justiciers anges corrompus, ayant perdu toute notion du bien, avides de pouvoir et d'argent sèment la violence au travers de la contrée" expliqua-t'il. Puis en finissant son écuelle il ajouta " Nous sommes aujourd'hui sans remède, même nos meilleurs guérrisseurs ne peuvent rien faire pour lui, seulement le maintenir en vie encore un peu de temps, mais combien de temps y parviendront-ils .
Comme personne ne pouvait rien de plus pour lui dans notre village, j'ai décidé de prendre la route, de briser notre anonymat afin de retrouver un pouvoir ancien dont le vieux sage m'a fait écho et qui pourrait le guérir , il paraîtrait qu'autrefois, une eniripsa nommée Enielle, poussée dans ses derniers retranchements lors d'un combat serait entrée en symbiose avec notre terre et aurait découvert le pouvoir de reconstruction, une concentration de vie de la nature qui nous entoure, régénérante et rendant invulnérable". " C'est pour cette même raison que je suis apparu dans votre vie... nos destins semblent liés ".
Tout le monde autour de la table était passionné par cette histoire et Jean-Claude désireux d'en savoir d'avantage lui demanda ce qu'il avait à voir dans cette histoire. L'elfe continua: " Vous devez connaître également cette légende racontant les exploits d'un sage osa ayant lors d'un combat terrassé son adversaire en invoquant un craqueleur, un de ces monstres haut comme un montagne et un dragon rouge ".
Jean-Claude commença à comprendre, les deux légendes étaient liées. " Vous comprenez vite osa " lança l'elfe à Jean-Claude ayant perçu la lueur dans ses yeux, "Le sage Osa de Brâkmar de votre légende combattait le sage Eni de Bonta de notre légende, les deux histoires sont effectivement liées et les deux racontent les exploits d'un vainqueur différent" . "Je ne sais pas aujourd'hui qui a réellement gagné mais je cherche le chemin de ce pouvoir tout comme vous devez chercher votre chemin ".
Le coeur de Jean-Claude se mit a battre très fort, rempli d'une liesse incommensurable. De tels pouvoirs étaient-ils réellement accesibles? " Ces pouvoirs ont bien existés, nous allons tous deux partir à leur redécouverte, retrouver la trace des vieux sages, je pourrai ainsi peut être soigner le chef de notre clan et vous rétablir l'équilibre entre Bonta et Brâkmar en nettoyant la région des justiciers corrompus, il n'existe pas de plus grands pouvoirs que ceux là et à nous deux nous devrions pouvoir faire règner la paix".
" Ce sont de belles paroles Bernard, je suis partant pour l'aventure avec vous, mais ne sont-ce pas uniquement des légendes? Et par où commencer, cette histoire a eu lieu il y a des siècles... " lui répondit Jean-Claude.
 L'eni le rasssura, j'ai commencé a retrouver trace de cette histoire dans d'anciens manuscrits, demain nous partirons en direction de la forêt des abraknydes, plus au nord où paraît-il, il existe une espèce d'arbres enchantés qui cachent au coeur de leur forêt la première clé de notre énigme ". il continua "j'ai lu dans un vieux parchemin qu'un vieil abraknyde sombre, un de ces arbres qui vivent des milliers d'années, aurait été présent lors d'un combat contre le sage Osa. On raconte que l'abra aurait essayé d'engluer l'osa dans un jet de sève car ce dernier empruntait contre son gré les chemins de sa forêt pour mettre a feu et à sang Bonta.
L'osa aurait alors invoqué son dragon devant lui, comme sorti de sa poche et il aurait craché un jet de flamme sur le jet de sève et l'aurait ainsi vitrifié avant qu'il ne se brise en tombant lourdement par terre.
Sur ces mots Bernard se leva alors que Jean-Claude était encore absorbé par l'histoire. " Je passerai vous chercher demain à l'aube " promit-il, notre route est longue, il semblerait que nous ayons ensemble un long chemin à parcourir.

La nuit de Jean-Claude fut mouvementée par l'excitation de ces révélations, mais c'est le coeur hardi qu'il se leva le lendemain, bien avant que n'arriva son nouveau compagnon de chemin.
Lorsque Bernard frappa à la porte de bois de frêne, son paquetage était déjà prêt depuis une heure. Après avoir embrassé sa femme et ses enfants ils partirent tous deux en direction du nord, un lourd équipement d'aventurier et quelques vivres dans leurs sacs de jute.

Oui, la route serait longue mais c'est le coeur enhardi de nouvelles expériences qu'ils allaient l'arpenter.

( To be continued.... @oo@;;;;;;;;;;;;;;;> )
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