(Voilà, mon livre atteint maintenant les 320 pages, c'est pas beaucoup comparé à l'ampleur de mon projet, et j'aurai besoin de critiques si possibles constructives pour m'aider dans la réecriture et la continuation. Pour les petits malins sans vergogne ce texte est protégé alors ne cherchez pas a vous l'approprié pour quoi que soit, bien ou mauvais)La Cité Noire d'Halucard
Quelque part au sud des anciennes Terres d’Aprax
La monumentale cité qui se découpait sur l’horizon était sombre et inextricable. Elle était ceinturée par d’interminables remparts surmontés de milliers de tourelles noires aux toits étroits et acérés. Les remparts qui s’étiraient à perte de vue étaient percés de centaines de hautes et larges portes où des soldats veillaient jour et nuit. La ville qui s’élevait très haut au centre de la forteresse semblait avoir été construite par paliers. À première vue elle paraissait avoir été édifiée sur une colline, mais à l’origine de sa création, qui se perdait dans les temps, on savait seulement qu’elle fut construite il y a quelques milliers d’années sur une immense prairie traversée par un long fleuve aux berges verdoyantes, mais désormais aride et désertique. Les milliers de tours et de tourelles colossales aux toitures effilées qui composaient cette interminable métropole étaient imbriquées les unes sur les autres pour former un agglomérat ambigu et désordonné. Les tours étaient reliés entre elles par des milliers de passerelles suspendus dans les airs, dont certaines étaient simplement maintenus par des cordages tressés qui dans un ordre incohérent s’entremêlaient les unes aux autres et reliaient entre eux tous ces étranges bâtiments de style médiéval. Les anciennes ruelles au sol n’étaient plus à présent que d’interminables tunnels et couloirs aux méandres sombres et obscurs composant les bas-fonds de la ville où grouillaient la vermine et la famine. C’était là une des principales sources de recrutement des corps de l’armée d’Halucard composé d’êtres acariâtres et hideux.
Sur le coté sud de la cité au centre d’une vaste place s’élevait une haute tour noire dont le sommet se perdait dans d’épais nuages sombres, ce qui donnaient à la cité tout entière une allure machiavélique et malveillante.
De mémoire d’homme jamais on n'avait vu autant de races différentes réunies ensemble sur la haute place centrale. Tout ce peuple composé de créatures insolites était réuni au pied de l’impressionnante tour de pierre qui s'élevait comme un obus vers le ciel. La tour, siège du seigneur Khôrff, était battit au sommet d’une élévation en pierre battit en forme pyramidale. Chaque face de l’élévation était composée d’innombrables marches.
Ils étaient des milliers à attendre avec anxiété l’arrivée de leur roi. Tous ses êtres étaient curieux, et trois races distinctes étaient rassemblées. L’une d’elles ne se mélangeait pas aux autres races et les êtres qui la composaient se tenaient debout sur les grandes marches et envahissait les quatre faces de la pyramide. Ils étaient des centaines, ils étaient grands, élancés à la peau bleu foncé. Ils se tenaient droits et avaient fière allure, ils avaient tous le même visage fin et grave au regard démoniaque causé par leurs yeux verts sur fond rouge sang. Leurs oreilles étaient longues, pointues et percées de plusieurs anneaux d'argent. Leurs cheveux étaient longs, lisses et noirs comme la nuit. Leurs membres étaient minces et nerveux. Ils portaient de somptueuses robes noires ornées d’étonnant motifs brodé à l’or fin, le tout maintenu par une large ceinture de cuir brun. Leur torse était recouvert d'une armure faite de pièces de cuir et de métal poli. Sous leur toge qui arrivait jusqu'à mi-cuisse, ils portaient des pantalons de tissu gris et des chausses légères en cuir. On les appelait les Miins, et leur arme principale, l’arbalète pendait à leur épaule.
Plus bas sur la grande place plusieurs espèces d’hominidés se côtoyaient et grouillaient par milliers. La majorité était composée d’êtres trapus, au dos courbés, leur visage était maladif et pour la majorité balafrée. Leur peau était sombre et verdâtre. Leurs yeux grands et globuleux étaient noirs comme les ténèbres. Un anneau de métal pendait à leur nez long et fin. Plusieurs anneaux argentés perforaient leurs oreilles démesurément larges et lacérées. Leurs bras puissants étaient parcourus de vilaines écorchures. La majorité portait des pantalons de toile noire avec des bottes montantes de cuir bouilli, qui cachaient leurs jambes arquées et robustes, leur donnant l'aspect d'hommes des cavernes. Ils étaient armé jusqu’aux dents et portaient tous des armures réalisées à partir de plaques de cuir sombre. Ils étaient gueulard et turbulents et levaient sans cesse leurs lances et leurs épées au-dessus de leur tête. On les appelait les Koroks.
On pouvait aussi apercevoir des êtres ressemblants aux Koroks mais plus petits, plus vifs et au regard plus teigneux. Ils avaient les cheveux mi-longs, bruns et crasseux, ils se nommaient les Seckos, principalement armé de coutelas et de haches à double tranchant.
Cette étrange et lugubre armée était là pour répondre à l'appel de leur souverain. Ils attendaient déjà depuis plus d'une heure et beaucoup d’eux commençaient à s'impatienter. Des jurons et des cris de colère s'élevaient de la foule. Quelques bagarres avaient éclaté ici et là. L’infernal brouhaha et les tumultes de la foule se calmèrent lorsqu'il arriva.
Des longues draperies rouge vif représentant les armoiries du dieu Clèss tombaient du balcon de la haute tour et virevoltaient dans le vent. Un étrange personnage apparu et s’approcha de la rambarde de pierre. C'était un homme grand à la peau blafarde. Ses cheveux mi-longs cachaient en partie un visage fin et coriace duquel on distinguait d'insolites yeux écarlates cernés de noir. De sa nuque pendait Une longue tresse entortillée de rubans d'étoffes rouges qui lui arrivait au niveau de la taille. Il portait une courte barbe sur laquelle pendaient trois perles noires. Il était bardé d'une longue robe de cérémonie de couleur cobalt et ornée de runes dorées, elle était attachée par une ceinture d'or incrustée d'ivoire. Il leva un bras pour calmer la masse.
_ Soldats ! Ce jour tant attendu va enfin arriver ! Proclama-t-il d'une voix grave, menaçante. Cela fait tant d'années que nous l'attendions et enfin « IL » va nous rejoindre ! Cet être mythique doit à tout prix se rallier à notre cause ou périr. Ramenez-le-moi, quel que soit le prix et cela même au péril de votre vie. Nous devons démontrer aux Dieux que la légende est erronée !
Des acclamations et des hurlements de joie retentirent dans toute l'assemblée. Alors que le ciel s'assombrissait rapidement au-dessus de la cité, une bourrasque de vent balaya la place, faisant claquer les tentures de la tour principale. Le roi leva son bras, sa main devint translucide comme le verre puis s'illumina telle une torche incandescente, aveuglant les soldats abasourdis et stupéfait par un tel dégagement d'énergie.
_ Vous servirez la main de votre dieu ! VOUS ME SERVIREZ ! Et vous serez récompensés jusqu'à la fin de vos jours ! Ajouta-t-il d'une voix tonitruante.
La foule hurla de plus belle. Tous les soldats répétèrent en chœur le nom de leur dieu souverain. Son nom résonna sans fin sur la sombre cité d'Halucard...
_ Khôrff ! Khôrff ! KHÔRFF !
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sinon sa a l aire cool (d après le titre^^)
